Vue générale personnelle du quartier Martin Luther-King :

Cette page est destinée aux étudiants qui cherchent une vue globale du quartier Martin Luther-King (ex ZAC Clichy-Batignolles). Ce message contient trop de réflexions personnelles concentrées sur peu de lignes pour être affiché au Menu de ce site web. Les habitants lecteurs rejetteraient mon site par peur d'une vérité crue trop simple et limpide qui se dégage dans cette synthèse tristement réaliste. Cependant, les informations de cette page sont toutes présentes d'une façon diluée sur l'ensemble des pages publiques de ce site web. La dispersion et le goutte à goutte les rendent acceptables.

En pratique cette page de commentaires intègre des liens pour permettre de retrouver le texte original dans son contexte historique sur une période de plus de vingt ans. A chacun de savoir s'il veut approfondir ou rester sur la vue globale.

Un nouveau quartier pour quels objectifs ?
Dès son arrivée à l'Hôtel de Ville en 2001, Bertrand Delanoë lance un plan d'aménagement de nouveaux logements sur l'ancienne friche de la gare de marchandises de la gare Saint-Lazare. Cette friche était utile pour répondre à son ambition de faire basculer le 17ème à gauche. Le projet ZAC Clichy-Batignolles de transformation de terrains industriels en opération de constructions d'immeubles neufs respectant des normes écologiques commencait.

Bertrand Delanoë avait mené la campagne municipale de la gauche parisienne en 1995 et remporté six arrondissements sur les vingt que détenait la droite depuis 1983. Il fallait trouver des solutions pour faire basculer les autres arrondissements. En 1998, alors qu'il travaille déjà avec Anne Hidalgo dans un bureau de la mairie de Paris, ils définissent ensemble le nombre de logements sociaux qu'il faudrait construire pour obtenir un nombre de votants qui assurerait la bascule du 17ème. L'ébauche du projet tient sur une page A4. Pendant les différents débats sur le projet qui suivront jusqu'en 2014, Bertrand Delanoë défendra fermement les lignes de son ambition de 98.

Abandonnant les réticences de Jean Tiberi qui avait décrété un moratoire sur la construction de grands ensembles, la nouvelle mairie (PS, Verts, PC, MRC), a relancé les grands travaux en cherchant à s'écarter du centre de Paris, où il y avait pénurie de terrains, pour des lieux plus difficiles à travailler mais étant les dernières opportunités foncières dont le site où Cardinet et les frères Pereire avaient créé à partir de 1837 une gare de marchandises qui était devenu la plus grande gare de marchandises de Paris avec 250 dépôts de locomotives.

En 2001, pour obtenir la mairie de Paris, Bertrand Delanoë s'était appuyé sur le parti Les Verts et en bonne logique, Denis Baupin (Les Verts puis Europe Écologie EELV) devient son adjoint à la mairie. Ce dernier avait pour objectif d'avoir un bilan carbone neutre pour chaque bâtiment du nouveau quartier qu'il voulait avant tout : Ecologique. Vous aurez compris qu'il y a maintenant deux logiques pas forcément compatibles pour mener le projet du nouveau quartier.

En 2003, alors qu'il y avait déjà eu de nombreuses discussions sur certains choix dans la phase d'études initiale, une équipe composée de l'architecte-urbaniste François Grether et de la paysagiste Jacqueline Osty était missionnée pour finaliser le projet d'ensemble comprenant de nombreux logements et un parc.

La perspective d'un village olympique sur ce site en 2012 n'était pas prise en de compte à cette époque. C'est pourtant ce non événement qui est souvent utilisé par les présentateurs (en 2019) comme le début du projet. Est-ce qu'ils veulent gommer les composantes historiques politiques du projet pour le rendre plus facile à décrire ? Sûrement, d'où une présentation au goût sucré mais pas conforme à l'acidité de ce qu'a été la vie du projet.

Projet et budget :
La municipalité de Paris souhaitait construire plus de 3500 logements dont 50 % de logements sociaux, y compris 800 logements étudiants. Le coût des terrains, fixé à 3.320 euros le mètre carré dans le projet de protocole avec la SNCF et RFF, faisait de cet achat un investissement de 395 millions d'euros pour la Ville de Paris. L'ensemble du projet était évalué à 650 millions d'euros en ajoutant les 253,7 millions d'euros de coût de reconstitutions sur d'autres sites, aux frais de la ville de Paris, des immeubles appartenant à la SNCF et à RFF aux Batignolles.

Depuis le dernier train à vapeur qui roulait dans la gare de marchandises en juillet 1968, les terrains n'avaient pas été dépollués. La combustion de charbon des locomotives à vapeur dégageait beaucoup de CO2 (dioxyde de carbone) ainsi que d’autres éléments chimiques dont sulfates et Nox (pour un rendement énergétique bas de l'ordre de 10 %). Dans les années 1980 et 1990 le coût de la dépollution avait bloqué les éventuels projets de construction sur les terrains de l'ancienne gare. Avec l'augmentation du prix de vente du m2 habitable dans Paris, le coût de la dépollution des terrains était devenu acceptable à la fin des années 90.

Les deux propriétaires, la SNCF et RFF, des 54 hectares concernés par l'opération d'aménagement ont accueilli le projet avec intérêt. Anne Saint-Laurent, responsable de l'opération chez RFF, disait que pour eux c'était l'occasion de rationaliser leurs installations et de faire des économies de gestion. La cession des terrains était une chance : en 2008, RFF avait signé un contrat de performance avec l'Etat qui l'engageait à participer à la création de 15 000 logements sur cinq ans. Le projet Clichy-Batignolles était avant tout un programme de construction de 3 400 logements.

Les premières transactions des terrains avec RFF (Réseau Ferré de France) commencent en 2004, avec la vente de 5,5 hectares d'emprises ferroviaires à la ville de Paris, sur l'une des deux ZAC (zones d'aménagement concerté) de l'opération : la ZAC Cardinet-Chalabre. Grâce à cette acquisition, la municipalité peut entamer l'aménagement du parc Martin-Luther-King, qui s'étendra à terme sur 10 hectares.
La perspective d'accueillir le village olympique, dans le cadre des JO de 2012, accélère les négociations.

Le 6 juillet 2005, le CIO élisait Londres pour les Jeux Olympiques de 2012, au grand regret de Paris mais le projet de transformation de la friche ferroviaire allait continuer sur la base de création de logements.
En effet, l'échec de Paris 2012 ne bloque pas les négociations sur les terrains Cardinet. La ville de Paris, la SNCF et RFF signent un protocole en novembre 2006 et fixent un calendrier de nouvelles acquisitions en trois phases, sur la ZAC Clichy-Batignolles, qui représente 80 % de la surface du futur quartier. Les actes de vente ont été signé en 2009, 2012 et 2013.

L'urbanisme du nouveau quartier :
Tous les bâtiments du quartier Martin Luther-King cherchent à atteindre une énergie positive, c'est-à-dire produire plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Il faut noter que la démarche écologique dans la construction neuve est le cas courant. La réglementation technique oblige à la performance environnementale.
L'urbanisme dans les différentes phases du projet Clichy-Batignolles :
Le début du projet en 2000 avec la création de la ZAC Clichy-Batignolles.
Le projet en 2005 avec la réalisation du parc.
Le changement de cap en 2005 suite aux JO.
Le projet en 2008 dont l'immeuble Quintessence.
Le projet en 2016 avec une vue générale sur tous les bâtiments.
Le projet en 2018 dont principalement la rue Mstislav Rostropovitch.

Les rues du nouveau quartier :
Des rues ont été créé pour le nouveau quartier dont : La rue René Blum, la rue Gilbert Cesbron, la rue Mstislav Rostropovitch, la rue Bernard Buffet et le quartier Saussure. Seule la rue Cardinet, qui est liée au projet avec entre autre le centre commercial MyCardinet, existait déjà en 1905.
Les nouvelles rues de l'ECO quartier et les allées du parc assurent une reconnexion des quartiers voisins dont Les Batignolles, Les Epinettes et Pereire. Les équipement du quartier Martin Luther-King, dont pont et passerelle au-dessus du réseau ferré de Saint-Lazare et au-dessus du boulevard des Maréchaux, sont utiles aux autres quartiers pour recoudre les territoires.

Les transports :
Les transports n'étaient pas stratégiques pour les initiateurs du projet donc les déplacements des nouveaux habitants n'étaient pas vraiment pris en compte à la base du projet. Aucune étude d'impact de fluidité de flux n'a été réalisé. Elle était promise mais toujours repoussée. La mobilité urbaine en termes de durabilité et d'inclusivité n'était pas un enjeu comme cela va commencer avec la loi d'orientation sur les mobilités (LOM en 2019).
A la Mairie Centrale, Denis Baupin (Les Verts) a été un des premiers à tirer la sonnette d'alarme sur les transports en 2009 à cause du nombre de personnes qui allaient passer par le nouveau quartier.

Bien avant cette mise en garde, le sujet de la ligne de métro 14 pour renforcer la ligne 13 saturé était un débat récurrent dans le 17e ce qui avait conduit à réaliser différentes études de faisabilité.
Annick Lepetit (Députée 17 et 18e - PS) avait défendu la ligne 14 dans les Batignolles pendant un moment (années 2000). Sa revendication n'était pas liée au nouveau quartier mais à la saturation de la ligne 13 pour les habitants du 17e. Son abandon de la défense de la ligne 14 dans les Batignolles est surement lié à sa proximité politique avec Jean-Paul Huchon (président du conseil d'administration du Stif) qui ne voulait pas du tracé de la ligne 14 dans les Batignolles.
Pour la Mairie du 17e le sujet était clair depuis longtemps. La ligne 13 était saturée depuis son prolongement vers la banlieue sans amélioration notable de ses performances. En effet, le système de contrôle commande des trains OURAGAN, développé par Thales pour la ligne 13, a été très difficile à déployer et n'a jamais été optimisé.

Le 29 avril 2009 c'est Nicolas Sarkozy (Président de la République), avec l'annonce de son Grand Paris intégrant la ligne 14 et le Tribunal TGI aux Batignolles qui bouscule le jeu tranquille de construction d'immeubles de l'équipe de PBA.
Poussé par Nathalie Kosciusko-Morizet, Françoise De Panafieu et Brigitte Kuster, Nicolas Sarkozy annonce qu'il décide d'installer la Cité Judiciaire sur la ZAC Clichy-Batignolles. La Cité Judiciaire regroupera le tribunal de grande instance (TGI) et la Direction Régionale de la Police Judiciaire (le 36 Quai des Orfèvres). Dans son projet, il intègre la ligne de métro 14 avec une station à Pont Cardinet.

Alors qu'il avait donné son accord pour Les Batignolles comme un site possible pour le TGI, Bertrand Delanoé (Maire de Paris) était fâché : Son projet politique initial ne pouvait plus aboutir car, le TGI supprimant des immeubles, son compte d'électeurs n'y était plus.
Il avait vu dans la récupération du TGI par le 17e comme un coup politique. Pour rétablir les nombres d'électeurs calculés pour faire basculer le 17e de droite à gauche (son seul vrai projet depuis 1998 pour ce nouveau quartier même si ce n'est pas dans la presse officielle), sa solution simple était d'augmenter la hauteur des immeubles. Le débat de la hauteur des tours d'habitation à Paris était lancé.
Anne Hidalgo (PS - Mairie de Paris) voulait des tours hautes de 50 m pour des logements sociaux. René Dutrey (les Verts - Mairie de Paris) s'opposait à ces tours qui ne pourraient jamais être écologique alors que le quartier Batignolles aurait dû être un éco-quartier. Ce qui est le même discours que celui de Denis Baupin qui avait quitté la mairie un an avant pour des missions Européennes. Brigitte Kuster (UMP - Paris 17e) s'opposait vigoureusement aux immeubles de 50 mètres pour des logements sociaux. Le PC y était favorable pour loger un maximum de travailleurs.

Le rapport entre les transports et l'immobilier ? C'est la ligne 14 dans le quartier qui a fait exploser les montants de l'immobilier de la ZAC. Un an avant l'accord du Stif, les promoteurs me contactaient pour me demander le pourcentage de chance de réussite de la ligne 14 avec une station à Pont-Cardinet pour définir le montant au m2 des appartements à vendre sur plan. (il y a eu d'autres paris en plus de celui-là :-)

Pour revenir sur le sujet de la ligne 14, entre l'annonce de Nicolas Sarkozy et l'accord du Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France) il y a encore eu de nombreux échanges très difficiles pour que le tracé de la ligne 14 passe par ce qui deviendra le quartier Martin Luther-King (en 2018). Jean-Paul Huchon avait eu les bon arguments pour accepter de changer d'avis.
Juillet 2012 : Signature sur le tracé de la ligne de métro 14 via Les Batignolles avec une gare à Pont-Cardinet. Le 11 juin 2014, toutes les tendances politiques inauguraient ensemble et dans la joie le chantier du prolongement de la ligne de métro 14. Il y avait : Jean-Paul Huchon (président du conseil régional île-de-France et président du conseil du STIF), Anne Hidalgo (maire de Paris), Stéphane Troussel (président du conseil général de Seine-Saint-Denis), Philippe Yvin (président du directoire de la Société du Grand Paris) Pierre Mongin (président de la RATP), Brigitte Kuster (Maire de Paris 17eme) et Geoffroy Boulard (Maire adjoint de Paris 17eme).

Si utile voir le détail de la ligne de métro 14 et le premier tunnelier pour la creuser. La ligne 14 conduira au Siège de la Région Ile-de-France à Saint-Ouen et au village Olympiques des JO 2024 en passant par Les Batignolles :-) et formera ainsi un axe majeur nord-sud.

Le Tramway T3 n'a pas pensé pour le quartier MLK mais il est arrivé au bon moment à la porte Clichy (2018) pour répondre aux personnes qui se rendent au TGI.

Les bus (page pratiques pour les habitants).

De l'urbanisme à 50 mètres :
Décembre 2009 : Lors d'une réunion au gymnase Biancotto, Bertrand Delanoë a défendu durement son augmentation de la hauteur des immeubles de 37 mètres (imposé par le Plan local d'urbanisme PLU) à 50 mètres et son augmentation arbitraire du taux de logements sociaux de 50 à 55%.
Face à Brigitte Kuster (UMP) maire du 17eme, Bertrand Delanoë a affiché son ambition initiale de l'an 2000 d'utiliser les futurs habitants du projet Clichy-Batignolles à des fin électoralistes.

La question de la hauteur des tours divisait la majorité parisienne. Malgré les nombreuses oppositions, dont les Verts de la Mairie de Paris, le Conseil de Paris révise le plan local d'urbanisme (PLU), en novembre 2010, pour augmenter le plafond de 37 mètres pour des tours d'habitations à 50 mètres et des tours de bureaux jusqu'à 180 mètres de haut.

NB : Quand on est dans le parc, on voit très bien le passage des immeubles dont les plans ont été modifiés après ce changement de législation. Détail pratique, alors qu'aucun immeuble n'étaient commencés en 2010, un certain nombre seront réalisés sur la base des règles avant ce changement. C'est le cas pour les immeubles Quintessence et Parc17 par exemple.

Pour la conception des immeubles de ce qui est aujourd'hui la rue Mstislav Rostropovitch, il y a eu un excellent travail au niveau des Architectes Maitres d'Ouvrage dont une implication très forte en amont des architectes avec les équipes d'urbanistes et entre Maitres d'Ouvrage où Anne Hidalgo s'était personnellement impliquée.
Si utile, voir le détail de la conception année 2012. Voir le document de bilan de l'Atelier de conception de Clichy-Batignolles.

Entre les deux choix d'urbanisme des deux H, j'ai toujours défendu celui d'Haussmann (contre celui d'Hidalgo). J'adore être en hauteur en montagne mais en ville, à partir du 7eme étage, la vision écrase tout. C'est bien pour photographier des toits mais plus pour voir les passants.

Le parc Martin-Luther-King :
Le parc Martin Luther-King a été commencé en mars 2005, ouvert au public en juillet 2007, inauguré en décembre 2008 et sa troisième tranche dont une cascade est ouverte au public depuis 2021.

C'est une chance d'avoir de la verdure dans Paris. Les enfants comme les adultes profitent de cet espace vert. C'est bon pour les yeux et pour le corps en général entre autres si on l'utilise pour pratiquer un sport.
Permettre de se défouler n'est pas le seul point utile. Un espace vert est un point de repère sur une autre réalité que celle de la ville dense avec ses murs d'immeubles. Le trop de béton de l'urbanisation n'est pas bon pour la santé. L'anxiété de voir un mur en permanence en face de chez soi pousse à venir se retrouver dans le parc.
L'anxiété n'est pas que pour soi-même. Elle est également liée à l'érosion de la biodiversité qui est croissante avec l'augmentation de la densité de population dans Paris.
Il n'y a rien de mieux qu'un parc pour préserver la biodiversité. MLK est géré par des équipes d'études et opérationnelles de la DEVE. Et en plus les jardiniers organisent la fête des jardins et de l'agriculture urbaine. Merci aux jardiniers pour la qualité du parc Martin Luther-King.

La question de la biodiversité dans Paris prend une place croissante, notamment avec les enjeux du réchauffement climatique. Protéger la biodiversité s'est traduit par des politiques publiques et des normes législatives visant à réduire l'impact de l'urbanisation.
On peut s'interroger sur un écosystème urbain et son interaction avec les immeubles de Clichy-Batignolles qui l'entourent. Un écosystème comme MLK semblent efficace pour le rafraîchissement, le drainage et pour l'épuration de l'air.

On peut se poser la question de savoir si les effets bénéfiques du vivant en milieu urbain sont suffisants pour faire face au changement climatique ?
Y croire peut-être compréhensible dans une perspective de multifonctionnalité du quartier mais le risque est que les attentes dépassent ce qu'un espace vert peut apporter.
L'affirmer peut-être utile pour aider la volonté politique d'adaptation urbaine au changement climatique. Pour la communication, l'aménageur P&M-A (ex PBA, ex Semavip) a un bon service marketing. Il fait appel à une rédactrice éclairée sur le bon choix des mots. Elle habite bien loin de l'Ile de France. Pas certain qu'elle s'est promenée dans le parc ?
Une question complémentaire liée à la communication est de savoir pourquoi P&M-A communique autant sur les résultats positifs de l'ECO quartier en 2019 ?
Cette question-là je vous la laisse car j'en connais trop bien la réponse qui est hélas hors du cadre du sujet d'un éco quartier (indice : C'est pour préparer un évènement en 2020, la réelection d'A...).

Il y a un décalage important entre les aménagements réalisés dans le parc et la réalité des usages. Les bancs servent aux sportifs pour faire des exercices comme pour monter et descendre une marche haute. Pour excuser les sportifs il faut savoir qu'un des trois thèmes du parc annoncés au clairon était le sport mais il n'y a pas même pas une seule barre de traction haute pour adulte.

Jacqueline Osty (La paysagiste) voulait une proximité des usagers du parc avec la nature. Elle disait que les passants respecteraient les plantations par amour pour la nature. Etant surpris de ce choix, je lui avais fait remarquer que les bordures métalliques très basses du square des Batignolles limitaient les espaces sans gêner aucunement le regard pour apprécier l'espace de nature en ville. Je m'étais également demandé si le choix d'absence de délimitations n'était pas pour limiter le coût mais sans oser lui demander ?
Dans le parc, une partie des usagers détruisent de tout : Branches d'arbre, plantes, système d'arrosage, pelouses pendant la période hivernale de repos. Pour tenter de limiter la dégradation de l'espace planté les jardiniers ont réalisés des chemins balisés. Malgré cela les usagés continuent de modifier l'environnement à leur profit en créant un autre chemin pour réduire la distance de leurs déplacements. Au printemps 2019 les jardiniers ont installé de nombreuses barrières pour préserver la biodiversité.

Un objectif du parc est de réaliser un éco système pour les animaux proche de celui de la nature. Un héron semble être le roi des animaux.
Cependant des usagers lancent du pain aux pigeons et aux canards tous les jours.
J'avais imaginé un atelier de présentation de l'éco système mais réalisable par qui ? Les gardiens qui feraient de la morale à chaque constat d'une incivilité sur l'écosystème ? Les jardiniers le tentent pendant La Fête des Jardins et de l'agriculture urbaine.

Est-ce que le parc est un poumon vert ?
Aussi surprenant que cela puisse paraitre, ce n'est pas certain car on n'a pas de chiffres et personne n'a étudié le sujet même pas sa créatrice dont ce n'était pas le sujet au moment de sa conception. La prochaine fois que je la verrai, j'aborderai la question de savoir si elle a intégré le choix des plantes en fonction de leur capacité écologique dans ses nouveaux projets ? Pour MLK, ses choix étaient esthétiques avec de la diversité sur les thèmes des saisons, de l'eau et du sport.

Vous vous souvenez que nos grand-mères disaient qu'il ne faut pas dormir avec des plantes vertes dans la chambre. Une plante effectue deux réactions dans ses feuilles : Consommation du CO2 pour la photosynthèse et production d'O2 pendant la journée mais pour sa respiration elle consomme, de jour comme de nuit, de l'O2 et rejette du CO2.

La photosynthèse étant bien supérieure à la respiration des plantes, oui le parc MLK est le poumon vert de l'ECO quartier mais il n'y a pas de graphique de valeurs pour quantifier la valeur en O2 les différents mois de l'année. Qui se charge de l'étude en partant de la liste des arbres et plantes ? Je veux bien aider en créant un mapping en KML comme c'est proposé sur cette esquise de la liste des arbres du parc (les jardiniers ne l'ont plus).

Enfin, il faut remettre le parc dans son contexte. En 2019, au Brésil, la déforestation de la forêt Amazonienne est équivalente en surface à mille parcs MLK.

Réaliser un éco quartier :
Dès le début du projet officiel, les Verts à la tête de la Mairie de Paris ont poussé à réaliser un éco quartier. La notion d'éco quartier n'étant pas habituelle au début des années 2000, l'ECO quartier Martin Luther-King est basé sur des composants qui ont chacun un rôle pour créer un éco quartier :

- Généralités sur l'ECO quartier Martin Luther-King (la seule page à lire absolument avant de passer au chapitre suivant de cette page).
- Les panneaux solaires Photovoltaïque pour produire de l'Energie Solaire.
- Un maillon du plan climat de Paris : La station géothermique de l'ECO quartier.
- La ville intelligente avec le projet CoRDEES du Smart Grid des Batignolles.
- Le parc Martin Luther-King, le poumon vert de l'ECO quartier.
- La gestion des eaux pluviales.
- L'histoire de l'ECO quartier avec le lancement de la ZAC Clichy-Batignolles en 2000.
- Le Centre de tri des déchets recyclables : Syctom.
- De l'écologie avec les abeilles.
- Dans le vent avec l'Eolienne du parc.
- Voir la présentation de l'équipe Communication de PBA sous la plume de Jeanne Bazard ou la version 2019 de cette même communication marketing par la même rédactrice (fichiers pdf de 7 Mo) .

Les nombreux ratés :
D'un côté, la conception des immeubles a été étudié et suivi au niveau central dont par Anne Hidalgo elle-même qui était active dans les réunions de concertation pour les architectes et les urbanistes (pour le secteur ouest en 2012).
P&M-A faisait signer à chaque promoteur d'immeuble un cahier pointilleux sur les prescriptions techniques des immeubles avec le CPEDD (Cahier des Prescriptions Environnementales et Développement Durable) en termes de maîtrise des consommations énergétiques, d'utilisation des énergies renouvelables d'origine locale, de gestion de l'eau et de préservation de la biodiversité.
Il y avait des pénalités financières sur non-respect du CPEDD. Pénalités financières est un mot que les promoteurs comprennent très bien.

D'un autre côté, il y a une infinité de malfaçons à traiter dans tous les bâtiments dont principalement sur le chauffage. Pour le dire plus clairement : Le chauffage ne marche pas correctement dans 80% des immeubles. Le chauffage est pourtant l'élément majeur de la réduction de consommation énergétique indispensable pour tendre vers un éco quartier.

Malgré cette importance, P&M-A semble se limiter à la vérification de l'existence visuelle des immeubles et pas à l'appropriation par les nouveaux habitants. P&M-A est totalement absent des discussions sur les malfaçons. Je devrais dire pratiquement tous parce que je connais une exception où PBA n'a pas pu se soustraire à un minimum d'obligations (comme quoi, quand on veut, on peut).

Le problème d'usage a été très fort du côté des professionnels du bâtiment. Il leur a été demandé de mettre en oeuvre des nouvelles techniques qu'ils ne maitrisaient pas. Au 48 rue Cesbron (lot e8), la maitrise d'oeuvre a subi un sort de stores en employant des personnes qui parlaient des langues différentes sans se comprendre sur le chantier. A la livraison de l'immeuble, les stores ne marchaient pas du tout. Face à la réaction forte du directeur du Foyer d'Accueil Médicalisé (FAM) APAJH (Hébergement et services pour handicapés), qui est un habitant des Batignolles et qui était sur site dès le début du projet, tous les stores ont été remplacés (de l'extérieur avec une plate-forme élévatrice mobile).

Pour la formation des utilisateurs aux technologies avancés qui sont incluses dans les appartements, rien n'a été prévu de pratique ni par PBA ni par les Bailleurs. A cause de ce manque de formation, les installations technologiques ne sont pas utilisées correctement et la gestion de l'énergie est un échec.

N'allez pas imaginer que les promoteurs, les architectes, la direction de P&M-A, les politiques, les assureurs, les exploitants ne sont pas informés. Tout ce beau monde reçoit de nombreux messages de plaintes.

N'aller pas imaginer qu'il n'y avait pas les moyens pour réaliser des sessions d'accompagnement et de sensibilisation. La Maison du Projet (rue Cardinet) était composée d'un hall de réception avec maquette et vidéo 3D au rez-de-chaussée et, à l'étage, d'une salle de formation équipée (vidéo projecteur, micro et sono) pour recevoir jusqu'à 50 personnes et il y a encore une autre salle où il est possible d'adapter la pédagogie par la réalisation d'ateliers pratiques. Ces trois salles pouvaient être utilisé en même temps pour diversifier les formes d'apprentissage (fermé fin 2020).

A La Maison du Projet, avant sa fermeture fin 2020, des étudiants demandaient tout le temps des chiffres sur le projet. Ces chiffres devraient être visibles mais, à la Maison du Projet, ce n'était pas le cas. Etait-ce une autre déficience de la part de l'aménageur ? Ou était-ce volontaire pour cacher des informations quantitatives connues mais qui ne sont pas en phase avec les souhaits politiques de la Mairie Centrale dont P&M-A dépend ? A la place, la Mairie de Paris a d'autres chiffres (mais ne pas demander d'où ils viennent).
Heureusement P&M-A sait très bien embellir le quartier dans ses brochures. Comme un voile de pudeur que l'on jette sur... (relire Milan Kundera).

En plus des ratés des immeubles, il faut regarder les ratés du parc Martin Luther-King dont les bassins qui fuient (des fuites d'eau ici) et le raté de la fontaine sèche dont les jets d'eau n'ont pratiquement jamais fonctionné. La gestion de la maintenance a été catastrophique. Les Electrovannes du système d'animation de jet d'eau d'origine Canadienne n'était pas en phase avec les connaissances des équipes de maintenance Veolia Water qui avait le contrat d'entretien initial. Le passage dans les mains d'une équipe Espagnole n'a rien arrangé. Quand Veolia Water a repris le contrat plus rien ne marchait. Je ne parle pas de la perte du micro-ordinateur avec le programme informatique de gestion de l'animation qui a été remplacé plus d'un an après sa disparition.

La mixité sociale dans le quartier Martin Luther-King :
L'écoquartier Clichy-Batignolles a intégré, dès le début du projet, la dimension mixité sociale. C'est un choix politique qui avait ses conséquences pratiques parfaitement contrôlables en les prévoyant.

S'engager dans la mixité sociale aurait dû renforcer la nécessité de former encore plus les personnes dont la culture était étrangère aux technologies avancées. Et cela avant d'accéder à un appartement. Ce qui n'était pas un problème. Il suffisait de l'organiser.

Rien de cela n'a été fait. Les personnes arrivent dans les appartements sans connaissance préalable. Pire, c'est souvent uniquement le gardien qui accueille les nouveaux habitants dans les immeubles sociaux en leur accordant cinq minutes avant de passer au locataire suivant. Il y a remise d'une brochure basique d'explications qui n'est pratiquement jamais regardé car la situation, au moment de la remise des clées, ne s'y prête pas.

Le cas classique est qu'un habitant qui n'a pas été formé à utiliser une installation dans son appartement, la mette en défaut. Prenant en compte le défaut, l'ensemble de l'installation centrale de l'immeuble essaye de le compenser, en augmentant la puissance du chauffage par exemple. Alors il fait trop chaud dans les étages du haut dont les habitants, pour compenser, laissent une fenêtre ouverte. Il n'y qu'à regarder les fenêtres pour le constater. Pour éviter les plaintes sur leur personne, les exploitants des chaufferies ne tentent pas d'optimiser l'installation pour être en phase avec l'esprit éco quartier mais poussent l'installation pour éviter de revenir régulièrement.

Que fait-on des cinquante stores de régulation de la température de l'immeuble social du 29 rue Cesbron qui ne marchent plus ? Dans les logements sociaux, les habitants retournent systématiquement la contre-productivité à l'usage contre le bailleur. L'immeuble est géré par la RIVP (Régie Immobiliere De La Ville De Paris). Il y a une association de l'immeuble a été créé (bravo CS) pour remonter des informations vers la RIVP. L'association va plus loin et tente d'aider des habitants.

Il est utile également de suivre une autre association : La régie de quartier Passerelles 17 qui aide des habitants des immeubles sociaux dans le besoin à trouver un emploi. Pour comprendre, il est bon d'écouter ces habitants sur l'incapacité d'utiliser les solutions techniques en place dans leur appartement.

Il est également utile d'écouter les intervenants terrain de Pikpik Environnement qui tente de sensibiliser sur le tri dans les halls d'entrée des immeubles pour compenser les nombreuses mauvaises utilisations des poubelles pneumatiques. Veolia Propreté supporte des coûts d'interventions pour les nombreuses réparations bien supérieures à ce qui étaient estimé à cause de l'absence de formation lors de l'aménagement.

L'école élémentaire Gilbert Cesbron est caractéristique de l'échec de la mixité sociale dans le quartier Martin Luther-King. Les nombreuses personnes qui ont bénéficié d'un logement social autour de cette école ont conservé leur ancienne adresse afin d'inscrire leurs enfants à l'école de leur ancien quartier et ainsi éviter l'école Gilbert Cesbron.

La fuite des responsables :
La fuite des responsables engendre un sentiment d'abandon chez les habitants pour les sujets pratiques. Dans tous les immeubles je rencontre des propriétaires habitants qui ont abandonnés de tenter de régler leur chauffage.

Chez les locataires du social, les plaintes que le chauffage ne marche pas conduisent les exploitants à pousser le chauffage avec pour résultat une régulation par l'ouverture des fenêtres dans les appartements surchauffés.

La technique avancée pose des problèmes à l'usage. Les bailleurs, notamment sociaux, ne savent pas gérer l'entretien des équipements.

J'ai tenté d'aborder le sujet du décalage entre la technologie et les usages avec Annick Lepetit (présidente du C-de-S de PBA) et Jean-François Danon (Directeur Général de PBA) qui ont refusé avec effroi. L'une pour des raisons dogmatiques et l'autre pour des raisons économiques et de suivi du schéma directeur imposé par la Mairie de Paris. La volonté de pas aborder le sujet était symptomatique des personnes qui l'avaient déjà traité et rejeté une quelconque ouverture vers des actions.

Après cette tentative et d'autres sous forme de messages écrits envoyés à différentes personnes de PBA qui ne m'ont jamais répondu, j'en suis arrivée à dire qu'ils avaient raison de ne pas s'intéresser à la réussite de l'ECO quartier car ce n'était pas leur problème. En effet PBA avait pour mission de construire des immeubles dans l'esprit du projet fondateur. PBA est un aménageur normal, pas ECO. Le reste n'a été que communication pour habiller la mariée et limiter les contestations. Jamais personnes de PBA ne m'a proposé un entretien (la fuite plutôt que des explications ou une mise en cause). Pire, je devais être vu comme une sorte de martien pour tenter de s'impliquer depuis des années au projet sans être rémunéré (comme chaque personne de PBA), sans but financier (comme les promoteurs) et sans but politique (comme la Mairie Centrale et comme la présidente du C-de-S de PBA). Etre un citoyen regardant (on ne disait pas encore eco-citoyen), c'était déjà être dans l'opposition à la ZAC pour PBA.

Un gag est que la Directrice Marketing CM avait peur de me dire bonjour en 2008 dans la première année où elle a pris ses fonctions (j'étais sur la liste noire de la Semavip). Neuf ans après, en sortant d'une réunion de présentation de PBA, elle m'a dit en me croisant rapidement qu'elle pensait que : Ses pires ennemis étaient devenus ses meilleurs partenaires. J'ai souri par politesse mais il ne m'avait jamais semblé avoir été son ennemi ni être devenu son partenaire.
L'expression spontanée et émotionnelle de CM est explicable. Au début PBA devait seulement suivre les instructions inscrites au projet fondateur (100% politique). Tout commentaire ne pouvait venir que d'un opposant. Vers la fin du projet, avec les nombreuses modifications d'ensemble (ligne de métro 14, le Tribunal de Grande Instance, le Bastion des Orfèvre, le projet CoRDEE, et le Grand Paris partant des Batignolles) qui n'étaient pas dans le projet, la valeur financières des immeubles successifs n'avait fait qu'augmenter (de 7600 à 13500 euros du m2). Ce qui avait fait que PBA avait gagné de l'argent ne pouvait venir que d'un partenaire.
Je suis juste un habitant citoyen et ce type de profil n'a pas été intégré par l'administration qu'est PBA pour partager des informations constructives.

Quand j'ai essayé d'aborder le sujet des problèmes du parc Martin Luther-King avec le responsable op EB (DEVE), il a fui (là ce n'est pas de l'eau). Il m'a fait renvoyer vers le site web d'échanges avec la Mairie Centrale où j'étais déjà inscrit. J'ai eu une confirmation du logiciel robot : " Nous avons bien reçu votre message. Il fera l'objet d'un examen attentif par les services de la Mairie de Paris. " et depuis je n'ai jamais eu de nouvelle.

De la communication :
Pour l'immobilier, des officiels dont P&M-A font passer pour des motivations idéologiques ce qui relève de l'obligation réglementaire : Plans locaux d'urbanisme, des textes de loi nationaux, lesquels sont à 75% une retranscription du droit européen. De toute façon, à lui seul, l'objet architectural ne fait pas un éco-quartier.

Pour la communication, l'aménageur P&M-A a un très bon service marketing. Il fait appel à une rédactrice éclairée sur le meilleur choix des mots. Elle habite bien loin de l'Ile de France. Pas certain qu'elle s'est promenée dans le parc ?

Une question complémentaire liée à la communication est de savoir pourquoi P&M-A (ex PBA en 2018, ex Semavip) communique autant sur la qualité de l'ECO quartier en 2019 ? Cette question-là je vous la laisse car j'en connais trop bien la réponse qui impose hélas de sortir du cadre d'un éco quartier.

Les réunions de concertation pour les habitants du quartier et les futurs habitants était organisées par PBA avec un animateur PBA et un compte rendu rédigé par PBA.
Inutile de penser qu'être en phase ou opposé à la méthode des réunions était lié à un clivage politique. Les Socialistes partisants du quartier présents ne s'y retrouvaient pas. Ils étaient, par exemple, souvent opposés aux tours hautes.
La manipulation des comptes rendus, qui sont toujours en ligne, permet de mettre en valeur l'esprit de concertation indispensable pour l'étiquette créateur d'écoquartier pour marketer les nouveaux projets de P&M-A.

On peut réver en pensant que ce qui serait génial serait que l'équipe communication de P&M-A dise à sa Direction Générale, maintenant qu'on l'a dit, chiche qu'on y retourne et qu'on le fait... Réver est bien pour la nuit et permet d'oublier les ratés. Au réveil, chacun son jour, il va falloir sûrement trouver d'autres acteurs actifs.

La reprise en main par les habitants :
les habitants peuvent rattraper les mal façons et s'approprier l'ECO quartier dans un esprit écocitoyen actif au quotidien pour l'écologie et transformer un projet d'architectes, même basé sur de l'immobilier conforme au Plan Climat, en une véritable ville durable.

Pour les immeubles d'habitants propriétaires, le Conseil Syndical est souvent l'acteur majeur de l'écriture des processus de changement. Les personnes engagées dans les Conseils Syndicaux ont tendance à échanger entre elles et le premier contact peut être antérieur à la livraison des immeubles. Des blogs d'immeubles ont permis ces contacts.
Les Conseils Syndicaux arrivent à imposer aux autres propriétaires de mettre des moyens pour corriger des défauts même si cela peut prendre des années. En effet dix ans est même possible s'il y a un procès avec le promoteur durant la garantie décennale.
Les représentants des différents Conseils Syndicaux échangent régulièrement par emails telle une fédération d'idées. Ces mêmes personnes sont souvent les admins des blogs locaux actifs.

Pour les immeubles sociaux c'est beaucoup plus compliqué de pousser des acteurs pour réparer les mal façons. Une association de locataires est une composante très utile pour éviter la dégradation de ce type d'immeuble qui peut devenir difficilement réversible.

Il existe des blogs qui permettent de s'informer et d'échanger. Parmi ces blogs il y en a par immeuble (via Facebook, Instagram et WhatsApp), par rue (via Telegram qui n'est pas limité en nombres de connexions) et arrondissement et ville (via Twitter).

L'avenir de L'ECO quartier est dans les mains de ses habitants et des voisins des quartiers environnants dont Les Batignolles, Les Epinettes et Pereire pour mieux vivre ensemble.

Vingt ans sur table :
La première lecture de cette page doit surprendre parce qu'elle semble très longue pour une synthèse et qu'elle donne principalement des informations sur des choix d'acteurs politiques. Et si le quartier était principalement le beau résultat de volontés dissonantes de politiques ? A vous de voir même si c'est dérangeant au premier abord pour une personne dogmatique mais, cela peut-être même que trop compréhensible pour une personne pragmatique.

Un étudiant qui aurait une vision idéaliste transmise par la documentation de communication marketing de P&M-A ou par ses professeurs (qui ont les mêmes sources d'informations de P&M-A) pourrait rejeter le site en lisant cette page mais, contrairement à P&M-A (un exécutant de la Mairie Centrale), je n'ai rien à vendre. L'hypocrisie est une nécessité pour bien vivre en communauté mais une certaine transparence basée sur l'observation assure la vision d'une suite possible. Je resterai focalisé sur une aspiration au bonheur pour les habitants. Il faut trouver des solutions concrètes et passer du temps pour les mettre en oeuvre et ainsi améliorer l'avenir du quartier Martin Luther-King et des Batignolles. Désolé pour l'équipe de Declic1718 qui va me trouver géographiquement restrictif. En parlant de vous, l'étudiant chercheur, aura le réflexe de lancer une recherche sur votre nom pour comprendre le rôle de votre association :-) et je paierai le café la prochaine fois pour me faire pardonner.

Vingt ans passent vite. Ce qui reste constant est qu'un(e) étudiant(e) doit décrocher son diplôme, un aménageur construire, un politique être réélu, un artiste être créatif, un journaliste remplir sa page, un écologiste militer pour la transition énergétique et un habitant vivre en communauté avec les autres habitants du quartier.

Ce qui est amusant c'est qu'une synthèse est normalement le résultat d'une réflexion après analyse des données récoltées. Dans le cas du quartier Martin Luther-King, la situation actuelle était déjà prévisible à la lecture de l'ébauche du projet en 1998 mais, elle a été perdue avec le temps (la communication est là pour transformer le machiavélisme de quelques-uns en bonheur pour tous). Les étudiants chercheurs qui penseront accaparer le Graal avec cette page seront déçu d'apprendre que de nombreuses personnes du quartier partagent ces informations mais n'ont pas plus intérêt que moi à les diffuser sans les associer à des actions de correction (orientations, réparations et usages). Notre but commun est de repeindre ce qui est imparfait pour améliorer l'avenir des habitants.





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